Nous avons un problème. Enfin, pas qu’un seul, mais bon, aujourd’hui, on va se concentrer sur un seul sujet. Le problème du jour, donc, concerne le barème des indemnités kilométriques. Nous sommes fin 2024 et ce barème n’a toujours pas été revu depuis mars 2023.

Bon, soyons honnêtes, le prix du carburant n’a pas flambé depuis cette période, c’est même plutôt l’inverse. D’accord, mais qu’en est-il des primes d’assurance, du prix des véhicules neufs, du coût de l’entretien de nos véhicules ?

Donc, à un moment ou à un autre, il va bien falloir mettre ce barème des IK à jour !

Alors… qu’est-ce qu’on nous réserve pour 2025 ? Quelles sont les prévisions ? Que dit notre boule de cristal ?

 

Un futur barème des IK pour 2025 ?  On verra ça en mars !

 

L’article 213 de la Loi de Finances pour 2024 impose au gouvernement de produire un rapport avant le 1er mars 2025. Ce rapport doit évaluer l’opportunité de modifier le barème des indemnités kilométriques en remplaçant le critère de puissance administrative par celui des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est d’encourager l’utilisation de véhicules moins polluants en offrant une déductibilité fiscale plus avantageuse pour ces derniers.

 

Vers une refonte totale ? Accrochez vos ceintures, ça pourrait secouer !

 

En 2025, le barème des indemnités kilométriques pourrait bien faire un virage à 180 degrés. Exit la puissance administrative, bonjour les émissions de gaz à effet de serre !

Actuellement, le barème est basé sur la puissance administrative des véhicules, mais une révision est envisagée pour intégrer des critères environnementaux, en remplaçant ce critère par celui des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif est d’encourager l’utilisation de véhicules moins polluants en offrant une déductibilité fiscale plus avantageuse pour ces derniers.

 

En 2025, le critère principal de calcul des IK ne serait plus la puissance administrative, mais les émissions de gaz à effet de serre, dans une volonté d’encourager une mobilité plus écologique.

Implications législatives de la mise en place d’un nouveau barème des IK en 2025

Pour mettre en œuvre ces changements, il va falloir sérieusement repenser le cadre légal qui encadre actuellement les indemnités kilométriques. Le barème, comme on le connaît aujourd’hui, est fixé par un arrêté ministériel et repose sur l’article 83 du Code général des impôts. Mais voilà, si l’on veut intégrer des critères environnementaux, il va falloir ajuster tout ça. Ce n’est pas juste une petite mise à jour, c’est une révision en profondeur des règles du jeu.

Et quand on touche à la loi, ce n’est jamais simple ni rapide. Le gouvernement devra passer par une série de décrets, d’amendements, voire de nouvelles lois pour permettre cette transformation. Autant dire qu’on peut s’attendre à quelques débats parlementaires musclés et à des ajustements de dernière minute. Mais à la clé, c’est une évolution vers une fiscalité plus verte, plus en phase avec les enjeux climatiques actuels.

Cela dit, tout ça ne se fera pas en un claquement de doigts. On parle d’une réforme en plusieurs étapes, avec une mise en place progressive qui pourrait prendre plusieurs mois, voire quelques années avant d’être pleinement fonctionnelle.

Impact potentiel sur les utilisateurs

Alors, qu’est-ce que ça veut dire pour vous, chers automobilistes professionnels ? Eh bien, accrochez-vous, car si cette réforme passe, cela pourrait bouleverser vos calculs ! Les propriétaires de véhicules électriques ou hybrides pourraient bien être les grands gagnants de cette refonte, avec une déduction fiscale plus généreuse sur leurs frais kilométriques. C’est la carotte écologique que le gouvernement pourrait brandir pour pousser à une transition vers des modes de transport plus respectueux de l’environnement.

Mais attention, pour ceux d’entre vous qui roulent encore avec des véhicules thermiques gourmands en carburant, ça pourrait se compliquer. La déductibilité des IK pourrait bien diminuer, surtout si vous avez un véhicule qui crache du CO2 comme un dragon enragé. Le message est clair : il va falloir penser à changer de véhicule si vous voulez continuer à bénéficier de conditions fiscales avantageuses.

Cependant, tout le monde n’a pas forcément les moyens de se ruer chez le concessionnaire pour acheter un véhicule électrique flambant neuf. Et là, ça coince. Certaines entreprises, en particulier les petites, pourraient se retrouver prises en étau entre leurs besoins de mobilité et des contraintes budgétaires serrées.

En résumé, 2025 pourrait être l’année du grand virage pour les indemnités kilométriques. Le gouvernement semble bien déterminé à verdir cette vieille machine fiscale. Si la réforme est adoptée, elle poussera les entreprises et les salariés à faire des choix plus responsables sur le plan écologique. C’est un tournant vers une mobilité plus verte, mais comme tout virage, il faudra négocier la trajectoire avec soin pour éviter les sorties de route.

La transition ne sera pas simple pour tout le monde, surtout pour ceux qui n’ont pas encore les moyens de passer à l’électrique. Mais il y a fort à parier que dans les prochaines années, les IK deviendront un levier de plus pour encourager l’adoption des véhicules propres. Alors, préparez-vous, car ce nouveau barème pourrait bien redessiner les règles du jeu sur les routes françaises.